La cohésion sociale en question(s)

Benjamin Gourion

Agir pour la cohésion

Chargé de clientèle chez Logirem, Benjamin Gourion a commencé en 2011 comme agent de charges avant de travailler au service comptabilité. En 2018, il exprime le souhait de s’investir sur le terrain, en lien direct avec les locataires et postule au métier de chargé de clientèle.

J'ai commencé ma vie professionnelle comme agent immobilier. J’aimais les défis de ce métier, mais je n’étais pas totalement heureux. En 2011, Logirem m’a recruté comme agent de charges puis je suis passé au service comptabilité. Mon travail était intéressant, j’appréciais mes collègues, mais j’aspirais à autre chose. Lorsque des postes de chargé de clientèle ont été créés à l’occasion de la nouvelle organisation de l’entreprise en 2018, j’ai saisi l’opportunité et je ne suis pas déçu ! C’est un poste clé de l’entreprise. Il faut être à la fois plus à l’écoute des clients et plus réactif à leurs demandes et au final gagner en satisfaction.

 

Les missions y sont très variées : je m’occupe des dossiers examinés en commission d’attribution, de la commercialisation des logements, j’accompagne le client tout au long de la vie du bail. C’est ainsi que je rencontre les familles et partage un bout de leur vie. Côté entreprise, je suis en contact avec les gestionnaires pour les états des lieux, avec le chargé de secteur pour faire un point sur les logements vacants ou qui vont l’être. J’ai le sentiment d’être au cœur du métier, la cheville ouvrière de l’entreprise et un levier de cohésion.

 

Je gère également les précontentieux, c’est-à-dire que j’accompagne les locataires en cas de non-paiement de leur loyer. Nous avons affaire à des publics fragiles et il faut être présent à leurs côtés. C’est un exercice qui donne du sens à mon travail : je me sens utile dans cette démarche de prévention. Je les écoute, les oriente vers des travailleurs sociaux, des assistantes sociales, et ensemble nous cherchons à résorber leur dette pour les maintenir dans leur logement.

 

Mon unité territoriale comprend Aubagne, Gardanne et La Ciotat. Moi, je travaille exclusivement à La Ciotat. Comme l’endroit est attractif, il y a peu de logements vacants et peu de rotation, mais beaucoup de demandes de mutations liées à des suroccupations ou sous-occupations des logements. Pour trouver des solutions, nous avons par exemple mis en place un système de permutations, c’est-à-dire un échange de logements entre deux foyers qui ont les ressources et la composition adéquates. Nous améliorons très concrètement leurs conditions de vie.

 

Il y a une grande cohésion au sein de notre équipe, beaucoup d’entraide pour remplir notre mission. La solidarité est la clé de voûte pour y arriver, car nos postes ont été récemment créés et nous apprenons à travailler ensemble pour être plus efficaces. Lorsqu’on travaille pour un bailleur social, il y a une dimension humaine. Bien sûr nous avons des objectifs commerciaux qu’il ne faut pas oublier pour respecter l’équilibre financier de la société. La dimension sociale donne une certaine noblesse à notre métier. C’est elle qui nous anime !